[Texte à rédiger] (Ceci est un exemple) Jouxtant l’école de la Mhotte, cette ferme a été achetée en 1991 à l’initiative d’Iris et Jean-Marie Desbordes, avec l’aide d’amis et soutiens des initiatives anthroposophiques en Allier. Après un passage à vide, un collectif anime aujourd’hui le lieu pour y développer différentes activités.
Exemple habitat groupé conseil d’administration. Cela finance les frais courants et le remboursement de l’emprunt. Cette participation est décidée collectivement en fonction des ressources de chacun et non en fonction de la surface privative et de la jouissance des parties communes.
Tous les quinze jours, une « réunion maison » décide ce que l’on fait ensemble : repas collectifs, chant tous les vendredis soirs, décorations de Noël, choix des abonnements aux revues, gestion des parties collectives dans la maison mais aussi dans le jardin de 5000 m2, où ont été plantés des arbres fruitiers et lancé un potager…La maison n’est pas médicalisée : dans le village (1000 habitants), il y a un cabinet infirmier, des commerces. Une journée portes ouvertes, en septembre 2009, et une journée des voisins, en janvier 2011, ont permis aux villageois de montrer leur intérêt pour l’initiative. Quand on demande ce qui a été le plus dur dans la démarche, plusieurs personnes répon-dent : « le déménagement ». Il a fallu quitter son ancien appartement pour intégrer un lieu de vie où les parties privatives sont modestes (de 38 à 60 m2) et donc choisir ce que l’on gardait.
La plupart ont toujours leur voiture, ce qui donne un parking inutilement rempli. Là, le collectif n’a pas encore abouti même si, sur un panneau à l’entrée, s’affichent des offres de covoiturage.Après la construction physique, vient le temps de la construction humaine. Un cocon pour vieillir autrement La ferme, d’une cinquantaine d’hectares avec de nombreux corps de bâtiment, est achetée sous forme de société civile agricole (SCA). Dans un premier temps, six projets s’installent sur les lieux : une coopérative voulant mettre en place une plate-forme de distribution de produits biologiques sur l’Auvergne (Bio-Centre aujourd’hui L’Echoppe) ; une association possédant une vingtaine de chevaux (ce n’est plus la même aujourd’hui) ; une association culturelle, lieu de stages et de résidences pour jeunes créateurs Le chant des possibles ; une structure d’accueil de stages et séminaires Les sept piliers ; un maraicher et un jardin botanique La Rose et La Passiflore.
Ce dernier change de statuts en 1995 et se transforme en entreprise d’insertion : Terre de semences assurant la commercialisation de semences non enregistrées au catalogue européen. Après une faillite, cette structure se relancera en 1999 à Alès dans le Gard : c’est l’association Kokopelli qui voit le jour pour échanger les semences entre adhérents.